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Relations entre thyroïde (hypothyroïdie) et
comportement (neurologie fonctionnelle) Cet article est une première approche
simplifiée sur l’hypothyroïdie en corrélation avec les problèmes (et
troubles) de comportement. Cet article ne remplace pas l’examen clinique,
analytique et le diagnostic (et traitement), qui sont les privilèges des
vétérinaires. Cet article est informatif et ne doit pas être utilisé pour
faire de l’auto-traitement 😉 |
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Refonte de l’article de 2018-2020. Rédaction en cours : 7
août 2023 http://joeldehasse.com/articles/thyroide.html © Dr Joël Dehasse 🧔🏻♂️,
EBVS©ECAWBM
(ce qui signifie ‘vétérinaire spécialiste, membre du Collège Européen de
médecine du comportement) |
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Les
comportements sont essentiellement de base génétique, modulés par la fonction
neurologique (modulée par tout l’organisme en tant qu’écosystème), modulés
par l’environnement (apprentissage) (voir ici). (Tous) les comportements (et toute la
fonction neurologique, et toutes les fonctions de l’organisme) sont modulés
par les fonctions thyroïdiennes. |
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L'hypothyroïdie est
corrélée à de nombreux problèmes de comportement... °
Comportement anormal en général :
63% °
Agressions : 62%, surtout agressions
envers humains. °
Crises neurologiques :
77% : convulsions, crises émotionnelles (rage, panique), et changements
d'humeur imprévisibles °
Peurs et anxiété : 47% °
Hyperréactivité, hyperactivité : 31%
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… et ces signes et symptômes,
particulièrement lorsqu’ils commencent à l'adolescence ou chez le jeune
adulte, âge de prise de pouvoir de la génétique – et du développement de – la
thyroïdite autoimmune. La
réponse est : OUI : il faut au moins penser à la
fonction thyroïdienne et observer les signes cliniques d’appel. Je confirme avoir 30% de cas
d’hypothyroïdie dans l’ensemble de mes cas de comportement. Ce qui ne
signifie pas qu’un(e) coach comportementaliste verra 30% de ses cas ‘’sous
influence’’ d’une hypothyroïdie : les patientèles ne sont pas totalement
comparables. Néanmoins, vérifiez la présence des signes d’appel, répondez au
questionnaire en ligne, avant de lancer un plan d’entrainement qui
sera sans succès notable si la fonction thyroïdienne (et toute autre (dys)fonction) n’est pas optimalisée. |
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Hypothyroïdie : signes d’appel Les signes cliniques ne sont pas spécifiques (exclusifs)
de l’hypothyroïdie. Une combinaison de ≥ 5 signes se
retrouve (statistiquement) plus souvent dans
une probabilité d’hypothyroïdie. Certains signes se retrouvent dans une hyperandrogénie, une
fatigue surrénalienne, une fatigue hypophysaire, une neuro-inflammation, une
fatigue des mitochondries… |
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Suspicion d’hypothyroïdie (clinique, patente) si ≥ 5 des signes suivants sont présents : ü Instabilité
d’humeur, humeur imprévisible, comportements variables dans les contextes
invariants ü Crises
neurologiques émotionnelles : rage, panique, détresse ;
émotions imprévisibles, variations émotionnelles sans déclencheur externe ü Crises
neurologiques motrices ou sensorielles : mouvements anormaux,
convulsions, myoclonies, paresthésies… ü Fatigue, fatigue à
l’effort ü Hypersomnie
(>12-15h) ü Agressivité
(réactivité) sur humains (chez le chien) ü Prise de poids,
difficulté à perdre du poids ü Perte de poils,
peau et poils secs ü Hypersensibilité
au (temps) froid, extrémités froides ü Augmentation du
taux de cholestérol et triglycérides sanguins, dépôts de cholestérol sur la
cornée et sclérotique et/ou nodules de cholestérol sur les paupières et/ou
autour des yeux ü Ralentissement du
cœur (bradycardie) le matin au réveil ü Reflux gastrique,
rots (renvois), hypochlorhydrie (> SIBO) ü Constipation
(moins de 2 à 3 selles par jour) ü Stérilisation par
gonadectomie (castration, ovariectomie) ü Vieillesse
(sénilité) précoce, démence sénile Et/ou ≥ 5 points au
questionnaire en ligne (voir ci-dessous) |
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Hypothyroïdie : questionnaire en ligne Évaluation clinique : Quiz : sur Google Drive. Ce questionnaire a été validé par corrélation des paramètres
sanguins avec les signes cliniques. Ce questionnaire est souvent plus fiable qu’un dosage de TSH
& T4 pour suspecter une hypothyroïdie (fonctionnelle). |
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Diagnostic des hypothyroïdies Le diagnostic d’une suspicion (des
différentes formes) d’hypothyroïdie est -clinique : basé sur les symptômes
(qui dépendent de la fonction de T4 et T3) -éventuellement confirmé par un traitement
test (supplétif) de 3 mois -analytique : par compléments de signes
analytiques (paramètres) dans l’analyse de sang Analyses
minimalistes : (icones) : fT4, fT3, cortisol, D3 (25OH vit. D),
(& fonction) : cholestérol↑, CPK↑ Analyses
extensives : (icones) : TSH, T4, fT4, T3, fT3, rT3, D3, zinc,
cuivre, (sélénium) (fonction) :
cholestérol ↑, triglycérides
↑, CPK ↑ (anticorps) : anti : TG, TPO, T4, T3, TSH En
comportement, ou neurologie fonctionnelle, on a besoin d’une fonction
thyroïdienne optimale : le moindre ‘déficit de fonction’, ou une
dysfonction, crée des symptômes observables. |
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Hypothyroïdies Hypothyroïdies
thyroïdiennes Hypothyroïdies
fonctionnelles (euthyroïdiennes) |
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Hypothyroïdie thyroïdienne : insuffisance
thyroïdienne : -par manque de
synthèse de T4 T3, par manque de composants (acides aminés, vitamines, minéraux),
par manque d’enzymes (TPO), de cofacteurs… : manque dans l’alimentation,
ex. : manque d’iode par manque nutritif, et par compétition du fluor (de
fluoxétine), ou du chlore (eau du robinet) (voir ci-dessous ‘biologie de
fonction’) -par manque de stimulation
par TSH↓, et GH : fatigue hypophysaire, ou excès de T4↑
thérapeutique (iatrogène) -par destruction
tissulaire, secondaire à : inflammation autoimmune (thyroïdite
autoimmune : la cause la plus fréquente d’hypothyroïdie thyroïdienne) -par destruction
tissulaire, secondaire à traumas répétitifs (et inflammation), par traction
(antagoniste) sur le collier (étrangleur) (ce qui transmet la force de
traction/anti-traction) sur le cou juste au niveau
de la thyroïde) -par fatigue thyroïdienne Analyse : un ou plusieurs facteurs
positifs : (icones) : T4↓, TSH↑, parfois TSH↓ dans fatigue hypophysaire (Fonction) : ≥5 signes cliniques, ± cholestérol ↑, ± triglycérides ↑, ± CPK ↑ Traitement test de 3 mois avec : T4T3 +
D3 + hydrocortisone + zinc + (accessoirement : + vit. A + sélénium) T4T3 : 5 à
15 mcg/kg bid (bid : 2x/j) Novothyral® (Suisse,
Allemagne, Luxembourg), Euthyral® (France) [100 mcg T4 + 20 mcg T3] Ou combiner 25 mcg
T3 (Cynomel / Cytomel 25 mcg T3), avec 100 mcg T4 (l-thyroxine, Euthyrox®,
Forthyron®…). Hydrocortisone :
0,1 à 0,5 mg/kg matin (+ midi) (cp à 20 mg
/Belgique, cp 10 mg / France, Suisse) + Licorice
(réglisse, glycyrrhizine) pour prolongation d’effet. D3 : 100
ui/kg/j : toujours associer avec K2, sous forme D3K2 (2 mcg K2 / 100 ui
D3). Zinc
(gluconate, ou autre sel assimilable) : 1 mg/kg/jour Traitement curatif ? Possible parfois -auto-immunité :
gestion possible si pris tôt : nutrition cétogène, traiter la
perméabilité intestinale, réguler l’inflammation, réguler l’auto-immunité, on
ne peut pas faire grand-chose pour la génétique de prédisposition, qui
s’active à l’adolescence (mais éviter de reproduire les chiens TGA+). -fatigue
hypophysaire, fatigue surrénalienne, manque de nutriments : traitables -gonadectomie
(castration et ovariectomie) : suppléer en hormones
sexuelles ? Pas encore expérimenté. Traitement substitutifs à long terme (à
vie) : lors de destruction tissulaire (>70%) et récupération
impossible T4T3 +D3 +X (↑
cofacteurs en ↓) 🔴 C’est le seul cas
d’hypothyroïdie qui nécessite un traitement substitutif à vie, tous
les autres cas sont soignables, éventuellement curables ; et un
traitement substitutif long terme ne fait que dégrader la thyroïde ; et
un traitement avec un excès de T4T3 entraîne une résistance des récepteurs
membranaires à fT3 (hypothyroïdie fonctionnelle). |
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Hypothyroïdies (non thyroïdiennes, dites)
fonctionnelles Euthyroïdiennes
(non thyroïdiennes, la thyroïde fonctionne suffisamment) Appelée en anglais
‘’euthyroid sick syndrome’’ ou ‘’non-thyroidal illness’’. -par manque de
T3 & fT3 (ex. : lors de dysbiose…) -liées à la
dysfonction au niveau tissulaire ou cellulaire périphérique -par insuffisance de cortisol -par insuffisance de D3 -par résistance ou blocage des récepteurs membranaires à fT3 -par excès de
cytokines, par inflammation aigue ou chronique : bloque les récepteurs
membranaires à fT3 -par
administration excessive de T4T3 thérapeutique (iatrogène) -par insuffisance
de vit. A -par excès d’homocystéine -par excès d’androgène > excès de conversion de T4 en T3 >
excès de T3 et fT3 > résistance -liées à un
problème de transporteur TBG (thyroid binding
globulin) -par excès d’œstrogènes > excès de TBG > manque de fT4 et
fT3 > manque d’effet -insuffisance de TBG > excès de fT4 et fT3 > résistance des
récepteurs cellulaires -liées à des
troubles des DI (désiodase) -insuffisance de testostérone : down-régulation de DI1 >
T3↓, fT3↓ -par excès de cortisol ou glucocorticoïde synthétique
(iatrogène): down-régulation DI1 > T3↓ Analyses : peu de changement de TSH et
T4, un ou plusieurs facteurs positifs : (Icones) :
TSH=, T4=, fT4↓, T3↓, fT3↑,
rT3↑, D3↓, cortisol ↓↑, testostérone↓, autres
androgènes : non mesurables sinon DHT (androstérone)↑,
androstanédiol↑, DHEA↓↑, œstradiol↑, … zinc↓,
cuivre↓, fer↓, ferritine ↓, érythrocytes↓ (anémie),
ASAT↑, … (Fonction) : ≥5 signes cliniques, ± cholestérol ↑, ± triglycérides ↑, ± CPK ↑ Traitement-test de 3 mois (voir
Hypothyroïdie thyroïdienne) : Parfois
efficace comme test, jamais comme traitement, et donc à stopper après 3 mois,
pour passer à un traitement des causes primaires et des cycles vicieux qui
engendrent une hypothyroïdie fonctionnelle. Traitement curatif : des causes si
identifiables, des loops (cycles vicieux) si
identifiables Traitement de soutien : des causes si
identifiables, des loops (cycles vicieux) si
identifiables |
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Encéphalopathie hypothyroïdienne Cas particulier de l’hypothyroïdie
fonctionnelle, ou le manque de fT3 entraîne un manque (dysfonction) de tous
les neurotransmetteurs, des mitochondries des neurones (et donc de l’énergie
de fonctionnement). Tous les signes neurologiques fonctionnels,
donc tous les signes (manifestations, symptômes) de comportement, émotion,
humeur, cognition, sensorialité…, ainsi que tous les signes neurologiques
sensoriels, et moteurs, peuvent être des manifestations d’une encéphalopathie
modulée par hypothyroïdie fonctionnelle.
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Crash ou fatigue ↑ Crash par administration de T4T3 à dose
habituelle : par fatigue mitochondriale : impossible de produire
assez d’ATP pour suivre l’instruction de T3 d’activation du métabolisme et de
synthèse des protéines de structure et de fonction > Crash > fatigue
empirée ↑ R:/ booster les mitochondries + microdoses
de T3 (éviter T4) |
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Interprétation des analyses de sang Les valeurs de T4, fT4, T3, fT3, etc. sont
comparées à une norme. Les normes, ou références normatives, des labos sont statistiques,
établies sur des milliers de chiens (incluant les chiens malades).
L’évaluation (comparaison) d’une valeur X d’un chien Y avec une norme
statistique de milliers de chiens est probabiliste et risquée. La seule
référence pour un chien Y serait idéalement lui-même jeune (6-12 mois) en
bonne santé. Les
normes fonctionnelles pour T4, fT4, T3, fT3 sont la moitié
supérieure de la norme (du labo), entre le milieu de la norme et le haut
de la norme. Les normes des labos pour la
TSH (…<0.45 à 0.51 ng/mL)
sont illogiques (par rapport aux normes en médecine humaine) :
les normes fonctionnelles seraient : 0.06 à 0.11 ng/mL. C’est indicatif, mais c’est non fiable parce que la
thyroïde est aussi stimulée par la GH (qui n’est pas dosée). Vous pouvez contrôler les
analyses de sang de votre chien (chat) avec la page
des références de mes normes fonctionnelles 😉qui sont établies à partir des avis d’experts
internationaux et de mon expérience. Cela dit, ce ne sont jamais
que mes normes, c’est mon outil de travail, c’est mon avis, et il est
souvent divergent de l’avis des (autres) vétérinaires. Et je ne dis pas que
je détiens la vérité : c’est mon outil de travail, et il est
reproductible, et fiable pour mes besoins de traitement, dans ma patientèle,
pour le comportement. |
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Biologie
de fonction Ce qui suit est une grande
simplification. Une explication plus complète (mais encore insuffisante) se
trouve sur Wikipédia. La thyroïde produit des hormones thyroïdiennes : 80% de T4
(thyroxine) et 20% de T3 (liothyronine). La T4 induit peu d’activité, mais est indispensable pour le cœur
et le pelage ; la T3 induit le plus d’activité. La T4 doit être transformée
en T3 (dans le foie, l'intestin (par le microbiote), les muscles,
l'hypophyse, le tissus gras, les neurones…), ce qui nécessite de la vitamine
A, E, zinc, sélénium, magnésium, cuivre IGF-1, et surtout de l’enzyme DI
(5’-désiodase). L’hypophyse secrète de la TSH, sous influence de la TRH de
l’hypothalamus (et up-régulée aussi par FSH, LH, œstrogènes, et down-régulée
par somatostatine, progestérone, iode, T4). La TSH vient activer dans la
thyroïde la TPO, l’absorption d’iode, et donc la synthèse de T4 et T3. En
fait la TSH a des récepteurs sur toutes les cellules : elle est
impliquée dans toutes les fonctions pro-anaboliques de la cellule :
structure, fonction de la structure, adaptation, réplication et restauration.
La thyroïde est aussi activée par la GH hypophysaire. |
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Lexique Bid (bis in diem) : 2 fois/jour = toutes les 12 heures Icône : signe qui
ressemble à ce qu’il désigne : comme la fT3 (T3 libre) qui désigne la T3
qui est libre de la TBG, et donc peut s’attacher au récepteur membranaire.
Mais c’est une icône, parce la quantité de fT3 dans le sang ne dit pas du
tout si cette T3 a pu s’attacher à son récepteur et enclencher la fonction de
transcription génique : cette fonction peut être suspectée par d’autres
icônes que sont le cholestérol et les CPK, et les manifestations
cliniques. |
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Références Dehasse : comportement
et thyroïde (2018-2020) Labos : sans vouloir faire de
publicité, je ne connais pas tous les labos, je ne fais pas les prises de
sang, je confie ce job au vétérinaire généraliste, ainsi que l’envoi au
laboratoire de son choix. Labo dans la clinique vétérinaire :
fait généralement TSH et T4, mais récemment vu faire T3, fT3. Labos faisant (presque) toutes les
analyses : LaboKlin (Europe, Suisse) :
ex. thyroid profile (dog) Labos (ne faisant pas toutes les
analyses) : Belgique :
Synlab Veterinary (vu récemment T3, fT3) Bauduin (vu T3, pas vu
fT3), Labforvet (vu T3, pas vu
fT3) France : Orbio (vu T3, fT3). Idexx (jamais
vu T3, fT3) Cerba Vet (vu T3, fT3) Laboniris
(pas vu T3, fT3, vu leptine, IGF1) Suisse :
Idexx (vu T3, jamais vu fT3) LaboRvet (vu fT4, T3) |
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© 🧔🏻♂️Dr Joel Dehasse – 2023 - 💻 joel.dehasse@skynet.be - 📞WhatsApp +32
473 644 881 |
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