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Document pour traitement clinique. Rédaction en cours : 24 février 2023 |
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Les comportements sont
essentiellement de base génétique, modulés par la fonction neurologique
(modulée par tout l’organique), modulés par l’environnement (apprentissage). |
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Tout est génétique (épigénétique) L’élément psychobiologique (comportement,
patron-moteur, émotion, humeur, cognition, sensorialité, personnalité…) a une
base génétique en qualité et quantité (minimale). Il ne peut pas être
supprimé. Il doit être satisfait dans sa partie besoin (génétique) et
redirigé dans sa partie plaisir. Il est impossible de supprimer les patrons-moteurs,
les comportements… génétiquement programmés. Il est impossible de changer la
personnalité (le tempérament) d’un chien (chat, humain). La partie ‘besoin (génétique, quantitative)’
peut être (forcée) réduite de 50 % sous médication, tant que le médicament
est administré, et revient à 100% (génétique quantitatif) lors d’arrêt du
médicament. Le médicament réduit les (crises d’) émotions et stabilise
l’humeur, ce qui réduit la réactivité de façon quantitative, ce qui facilite
l’apprentissage de nouveaux comportements. On ne change pas un loup en agneau, un
malinois en bichon, un border-collie en patate de salon… On ne peut pas faire apparaître des
comportements qui ne sont pas pré-déterminés par la génétique. |
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Apprentissage et effets de l’environnement L’apprentissage de nouveaux comportements et
le renforcement des comportements adéquats installent des mémoires qui se
superposent aux (sans jamais effacer les) mémoires génétiques, traumatiques,
et expérientielles : c’est le (contre)conditionnement opérant et
l’imitation. Le changement des émotions, cognitions et
humeurs, installe des mémoires qui se superposent aux (sans jamais effacer
les) mémoires génétiques, traumatiques, et expérientielles : c’est le
(contre)conditionnent associatif, et l’habituation par désensibilisation
systématique et/ou immersion contrôlée. Sur un animal en bonne santé, les
apprentissages (rééducation) nécessitent de nombreuses répétitions pour
perfectionnement (conditionnement), sur une durée de 1 à 2 semaines (en mode
sans échec) pour acquisition, et de 6 semaines pour mémorisation à long
terme. |
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Tout est neurologie fonctionnelle Le comportement (ou tout élément
psychobiologique) est un algorythme d’approximation (programmation,
software) inscrit dans +60% du cerveau, dans les (connexions entre les)
neurones (connectome). Le (problème de) comportement est du
‘neurologique fonctionnel’. Le comportement (tel qu’étudié en
éthologie) est une émergence de la structure et de la fonction
neurologiques et de la structure du corps. Les troubles du comportement sont des
troubles (dans la fonction) du cerveau (et du système nerveux central et
périphérique). Les troubles psychiatriques sont des troubles neurologiques
fonctionnels (et parfois lésionnels). Tout ce qui touche à la fonction (et
structure) neurologique va modifier les comportements, les émotions,
l’humeur… en quantité, parfois en qualité, souvent en contexte d’expression. La neurologie fonctionnelle est modifiée
par : -les hormones : hormones sexuelles
(excès, insuffisance), hormones thyroïdiennes (insuffisance plus souvent
qu’excès), hormones surrénaliennes (insuffisance, excès)… -le stress chronique psychique et/ou
environnemental et/ou organique, qui facilite l’inflammation -l’inflammation aigue et chronique,
l’infection (bactérienne, virale, parasitaire) aigue et chronique… -les toxiques, les toxines -la vascularisation et l’oxygénation -les traumas psy et physiques (surtout les
traumas crâniens au cerveau) -l’influence du microbiote (dysbiose), de
l’axe gut-brain par le parasympathique ascendant -la nutrition inadéquate en qualité,
maldigérée (riche en glucides…), facilitant la dysbiose |
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Domaine
d’action d’un(e) comportementaliste La (le) coach comportementaliste agit sur
les comportements (émotions, cognition…) par les techniques d’apprentissage
et d’adaptation de l’environnement aux besoins de l’animal), sur un chien
(chat) en bonne santé organique (neurologique), et sur un chien (chat) malade
avec l’accord et la supervision d’un vétérinaire. La (le) coach comportementaliste
expérimentée (et formée pour) peut suspecter des troubles /
pathologies psychiques et organiques, et proposer aux propriétaires de
l’animal de se référer à leur vétérinaire ou un vétérinaire spécialiste pour
diagnostic (et traitement). Il est illusoire, inefficace (et perte de
temps) de tenter une rééducation ou des thérapies sur un chien (chat) malade.
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Domaine
d’action du/de la vétérinaire (spécialiste) comportementaliste Le/la vétérinaire pose des actes
médicaux : recueil des symptômes, examen physique (neurologique,
hormonal, immunitaire…) et comportemental, proposition de diagnostics (de
trouble ou pathologie) psychique et/ou organique, traitement des pathologies,
traitement épigénétique, et conseil de thérapies, coaching du suivi
comportemental médical. Cet examen prend du temps : première
consultation : 30’ (si référé par un(e) comportementaliste
expérimenté(e) à 60’ (habituellement) + interventions / consultations de
suivi à la demande. Le/la vétérinaire comportementaliste a tout
intérêt à collaborer avec la (le) coach comportementaliste pour l’application
des thérapies sur le terrain, et pour la motivation des clients. |
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Investissement
des propriétaires (ré)éducateurs Les propriétaires doivent : Changer leur croyance que tout (problème de
comportement) est lié (en réaction) à des facteurs externes, ou à des traumas,
ou à une non-bientraitance enfantine… Comprendre que : -on ne supprime (réduit) pas les besoins
comportementaux génétiques du chien (chat) (sauf traitement médicamenteux
avant l’adolescence) : il faut satisfaire les besoins génétiques, que ce
soit de poursuite, de capture (mordant), de retrieving, de (jeu de) bagarre,
trot, galop, saut… -on doit apprendre au chien (chat) des
comportements alternatifs en R+, multiples répétitions, pendant des semaines…
-on ne transforme pas un sujet (chien, chat)
en objet (peluche…) -on doit soigner la totalité de l’animal
dans son environnement social et physique (médecine holistique) -on doit soigner l’organique pour rendre le
neurologique fonctionnel, et permettre l’émergence des comportements mieux
adaptés Cela nécessite un engagement sérieux, et un
investissement émotionnel et intellectuel, temporel et financier. |
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Voir
aussi |
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© Dr Joel Dehasse – 2023 |
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