Consultation télématique interdite

© Joël Dehasse

 
La consultation télématique est interdite par l'Ordre des Vétérinaires.
L'Ordre des vétérinaires interdit " de donner des consultations par correspondance écrite, téléphonique, ou par voie électronique, de recommander des traitements (généraux ou spécifiques) sans avoir examiné l'animal (les animaux) " (Code de déontologie, 8e édition, Art. 19, § 8 - Belgique).

Le terme consultation doit être compris suivant l’article 1er 4° de la loi du 28 août 1991 sur l’exercice de la médecine vétérinaire qui définit le traitement comme suit : «donner des soins préventifs ou curatifs ou les faire donner à un animal isolé ou à un groupe d’animaux après l’examen sur place et l’établissement d’un diagnostic».

Il m'est donc légalement interdit de vous proposer un premier entretien télématique (en médecine vétérinaire comportementale), qu'ils soit gratuit ou payant, même avec l'accord du - et après examen physique (somatique) par le - vétérinaire généraliste traitant. 

Je me suis fait 'punir' par l'Ordre des Vétérinaires pour avoir proposé ce service sur mon website.

Ceci dit il doit être possible d'aider les personnes qui ne peuvent se déplacer (par handicap, âge, distance...).
Et à l'heure informatique, le coach / comportementaliste aura plus d'information en observant le comportement sur vidéo qu'en l'observant directement. Il reste néanmoins indispensable de vérifier l'intégrité organique et la santé physiologique de n'animal. Et cela ne peut actuellement pas se faire à distance.

  • Dans tous les cas de malpropreté, chez le chat ou chez le chien, il faut vérifier l'absence de maladies du système urinaire ou digestif. Plus de 50% des chats qui souillent (à l'urine) souffrent d'inflammation du bas appareil urinaire. Plus de 50% des chiens qui souillent (avec des selles) souffrent de maldigestion.

Il est possible de donner un coaching - des conseils - sans faire de diagnostic ni de traitement, par télématique et sans enfreindre le code de déontologie vétérinaire. Voir ici.
 

© Joël Dehasse - 01/11/2007