Peut-on
simplifier la médecine vétérinaire comportementale?
Si on débarrassait la médecine vétérinaire psy de ses
croyances (modèles), que resterait-il?
Croyances utiles mais pas indispensables pour traiter
- Diagnostic: c'est une classification d'un ensemble
de symptômes, en fonction d'une vision particulière;
chaque école a son système de diagnostics et ces écoles
ne s'entendent pas entre elles.
- Une classification diagnostiques simplifiée reste
intéressante: hyper, hypo, dys et schizo.
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- Étiologie, causalité: la cause d'un symptôme ou
d'un diagnostic est, à mon avis, multiple, combinant des
effets de la génétique, de l'environnement et de la phy(patho)siologie.
- Par exemple, un "syndrome de privation",
lié classiquement à une privation de socialisation
dans le jeune âge, ne se verra que sur un animal
(génétiquement) prédisposé par une personnalité
anxieuse; en effet, il ne s'observera pas avec une
personnalité résiliente.
- D'autre part, connaître la cause passée d'un
problème ne donne pas souvent de solution pour traiter
ce problème aujourd'hui et maintenant.
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Éléments
indispensables pour traiter
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- La séquence comportementale (suite):
- Psychels (éléments psychobiologioques): émotions,
cognition, perceptions, humeur et état
physiopathologique de l'organisme
- et cela pour l'animal et les propriétaires (ou les
personnes participant à cette séquence)
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- Les diagnostics élémentaires et les traitements
médicamenteux appropriés
- Hyper: production excessive de comportements
- Hypo: insuffisance de production de comportements
- Dys: alternance hyper et hypo
- Schizo: animal dans son monde, sans réponse au monde
des propriétaires, avec hallucinations,
stéréotypies...
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Éléments
indispensables pour traiter (suite)
- Au-delà des techniques, il y a un état d'être à
acquérir: empathie, non-jugement, motivation...
- Il faut ensuite connaître quelques techniques de
communication entre humains.
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Pour
en savoir plus, lire:
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Conclusions
- Pour aider le propriétaire et l'animal à créer du
changement bénéfique tant au bien-être de l'un que de
l'autre, il faut être empathique et pouvoir communiquer,
beaucoup plus que d'être seulement expert.
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- S'il fallait choisir entre empathie et expertise,
choisissons l'empathie.
- Bien entendu, l'idéal est d'être empathique et expert,
en même temps.
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